Antoine, ancien élève d’Aéropyrénées et maintenant pilote chez Twin Jet !

Antoine Marti ancien élève d'AéropyrénéesAntoine Marti pilote dans la compagnie Twin Jet

Antoine Marti, ancien élève d’Aéropyrénées, a débuté en formation intégré dès septembre 2018 et a terminé par la MCC en janvier 2021. Par la suite, après l’IR ME & MCC, il a suivi le stage d’instruction FI pour finalement rentrer fin été 2022 dans la compagnie Twin Jet, basé en France, en tant que OPL sur Beechcraft 1900.

Pour nous remettre dans le contexte :

Antoine a commencé sa formation intégrée en septembre 2018 et l’a terminée avec succès en janvier 2021, après avoir obtenu l’IR ME & MCC. Par la suite, il a obtenu le FI, grâce auquel il a enseigné pendant plus d’un an et accumulé environ 300 heures de vol dans un aéroclub de la région parisienne. À la fin de l’été 2022, il a été embauché en tant qu’OPL sur Beechcraft 1900 (BE1900) chez Twin Jet, une compagnie aérienne basée en France. Il y a maintenant plus de 6 mois d’expérience avec plus de 400 heures de vol. Parallèlement, il continue à enseigner à l’aéroclub.

Retour sur son expérience chez Aéropyrénées…

Tout d’abord, qu’est-ce qui te plait dans l’aéronautique ?

J’ai découvert l’aéronautique grâce à l’option BIA proposée dans mon lycée et, dès les premiers vols d’initiation, je me suis épanoui dans ce domaine. J’ai donc voulu ensuite apprendre à piloter en passant le PPL dans un aéroclub.
Une fois breveté, j’ai eu l’opportunité d’effectuer plusieurs voyages en avion monomoteur. Je suis toujours ébahi par ce sentiment de liberté qu’apporte l’avion pour voyager, ainsi que les paysages qu’il peut offrir.
Ce que j’aime, en tant que pilote professionnel, c’est le côté opérationnel des vols et la gestion en temps réel d’une machine complexe. Cela demande une compétence de pilotage, mais pas seulement : il y a une multitude d’autres aspects (techniques et non techniques) très exigeants. C’est cela qui rend les vols si passionnants et si différents à chaque fois.

Pourquoi Aéropyrénées ?

La côte méditerranéenne bien sûr !
Plus sérieusement : l’ambiance conviviale, la flotte variée, la localisation du centre et les prix compétitifs m’ont convaincu.
La flotte proposée est diversifiée et très intéressante. On a l’opportunité de voler sur différents types d’appareils, à cadran comme à écran. Je pense que c’est un vrai avantage à la formation de pouvoir voir différents avions, avec chacun leurs spécificités.
Perpignan offre un cadre exceptionnel tout au long de l’année, dans le sud de la France.

Comment s’est déroulée la formation ?

J’ai effectué un cursus intégré qui s’est très bien passé : de la partie théorique à la partie pratique. Malgré l’épidémie de covid 19, cela a été relativement rapide et efficace.
Mes instructeurs, qu’ils soient au sol ou en vol, ont été très exigeants, pédagogues et sympathiques. Je pense qu’ils nous préparent bien à voler en compagnie aérienne. Finalement, c’est ce côté que j’ai le plus aimé.

Comment as-tu décroché cet emploi ?

Durant la reprise du trafic aérien post covid, j’ai découvert cette petite compagnie française que l’on m’a conseillé, qui exploite des avions peu communs en Europe. J’ai postulé de façon spontanée et j’ai été contacté rapidement pour faire une journée de sélection au siège de la compagnie. Quelques jours plus tard, le chef pilote m’appelle pour m’annoncer la bonne nouvelle. Qui plus est, pour être basé dans un aéroport en pleine croissance !

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à de jeunes pilotes ?

Il faut être conscient qu’il y a encore beaucoup de travail après l’école. Que ce soit pour s’entrainer aux sélections en compagnie ou après le passage de la QT : la vie d’un pilote est jalonnée d’épreuves, d’examens et de révisions. C’est d’autant plus vrai pendant la phase de transition entre la fin de l’école et le premier emploi.
Ce n’est pas toujours facile, il y a des échecs mais il faut s’efforcer de persévérer car la réussite sera d’autant plus valorisante.
Mon deuxième conseil serait de ne pas négliger la langue anglaise. Elle est omniprésente en aviation. Ainsi, au-delà du vocabulaire technique, le pilote baigne dans un environnement anglophone, dans la grande majorité des compagnies. Il est donc impératif de parler couramment l’anglais.

Vous êtes un ancien d’Aéropyrénées et vous souhaitez également nous faire part de votre expérience? N’hésitez pas à nous contacter.

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Author: benjamin