L’embauche après la formation – Xavier MARCHANT

« Aujourd’hui, j’ai un travail qui me laisse beaucoup de temps libre et des revenus confortables. Je vois des situations, des gens et des endroits différents chaque jour, il n’y a pas de routine. Je ne pourrais plus travailler dans un bureau. »

Xavier Marchant, ancien élève d’Aéropyrénées, puis instructeur et responsable pédagogique au sein de l’école, a terminé sa formation en 1998.

Quelques années plus tard, le voilà commandant de bord sur BOEING 747.

Retour sur son expérience chez Aéropyrénées…

Tout d’abord, qu’est-ce qui te plait dans l’aéro ?

Je suis tombé dedans quand j’étais petit, mon père est pilote privé, et il m’enmennait aux commandes de son Rallye 180CV. Il m’a transmis sa passion.

Aujourd’hui, j’ai un travail qui me laisse beaucoup de temps libre et des revenus confortables. Je vois des situations, des gens et des endroits différents chaque jour, il n’y a pas de routine. Je ne pourrais plus travailler dans un bureau.

Pourquoi Aéropyrénées ?

Ma formation MCC et QT BE 90/200 s’est déroulée en 1998.

Déjà à l’époque, les tarifs étaient attractifs, et la réputation solide.

Comment s’est déroulée la formation ?

Comme prévue, avec des instructeurs très rigoureux, mais dont j’entends encore la voix à chaque vol, lors des phases critiques (La capture d’altitude par exemple).

Les bases acquises lors de la formations initiale suivent le pilote tout au long de sa carrière.

Comment se sont déroulées les sélections en compagnie ?

J’ai travaillé dans 8 compagnies différentes, dont Aéropyrénées en 2013.

Chaque compagnie est différente, les entretiens pour entrer sur Airbus A340 chez Air Tahiti Nui se sont fait dans un bureau avec le chef pilote, en 10 minutes, et nous étions tous les deux en short et chemise à manche courte.

Quel conseil donnerais tu à de jeunes pilotes ?

Si j’ai un conseil à donner, c’est de persévérer.

Un échec, un jour, à une sélection, n’est pas la fin d’une carrière. Il faut aussi parfois faire des choix difficiles, des concessions, pour arriver à son but à long terme.

Enfin, l’expérience acquise au début de sa carrière est inestimable. Une fois en ligne sur gros porteur, les pilotes n’ont plus l’occasion de faire des décrochages, de la mania de base, etc. Et en long courrier, les atterrissages chaque mois se comptent sur les doigts d’une main.

Vous êtes un ancien d’Aéropyrénées et vous souhaitez également nous faire part de votre expérience? N’hésitez pas à nous contacter.

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Author: benjamin